Une page personnelle ?
Les réseaux sociaux n’ont rien de bon : narcissiques, futiles, volatiles, et surtout propriétaires (pas pour des nèfles…).
Une page web personnelle vaut-elle beaucoup mieux ? Probablement pas, s’il ne s’agit que de parler de soi.
Aux temps du livre, de l’écrit et du papier, certains rédigeaient leurs mémoires. Exercice à la fois ambitieux, difficile et vite ridicule : à partir de quel âge devient-il légitime de le faire ? L’adage selon lequel « tout le monde ment » non seulement se vérifie de plus en plus mais a acquis une quasi universalité et a fait l’objet depuis longtemps de films et de séries télévisées, comme ici, par exemple, ou ici…
Nous vivons une accélération dans la mutation des valeurs (morales, philosophiques, de modes de vie, d’éducation, d’appréciation des différences…) qui peuvent transformer des motifs de fierté en actes d’accusation. Il suffit de se souvenir, cent ans plus tôt, de la banalité de l’antisémitisme et du racisme, du colonialisme et de la prééminence religieuse, de la position inférieure et secondaire accordée aux femmes, et à peine plus avant : de l’esclavage ou de la peine de mort…
Le respect de la vie, provisoirement célébré (?), contrasterait avec les très mauvais traitements donnés autrefois aux animaux, domestiques comme sauvages… Même sur une vie d’homme, des actions prétendument vertueuses ou banales pourraient devenir, avec le recul, plus que discutables. Quand à chercher à leur assurer une pérennité…
Très peu d’entre nous pourraient supporter de vivre dans notre pays tel qu’il était il y a deux-cents ans, tout comme très peu de gens de cette époque accepteraient notre mode de vie actuel. Et cela définit d’ailleurs les limites, en termes de vérité, des descriptions historiques destinées aux enfants, forcément expurgées de tout un tas de détails qui leur seraient incompréhensibles ou supposés choquants.
Nous vivons une accélération dans la mutation des valeurs (morales, philosophiques, de modes de vie, d’éducation, d’appréciation des différences…) qui peuvent transformer des motifs de fierté en actes d’accusation. Il suffit de se souvenir, cent ans plus tôt, de la banalité de l’antisémitisme et du racisme, du colonialisme et de la prééminence religieuse, de la position inférieure et secondaire accordée aux femmes, et à peine plus avant : de l’esclavage ou de la peine de mort…
Le respect de la vie, provisoirement célébré (?), contrasterait avec les très mauvais traitements donnés autrefois aux animaux, domestiques comme sauvages… Même sur une vie d’homme, des actions prétendument vertueuses ou banales pourraient devenir, avec le recul, plus que discutables. Quand à chercher à leur assurer une pérennité…
Très peu d’entre nous pourraient supporter de vivre dans notre pays tel qu’il était il y a deux-cents ans, tout comme très peu de gens de cette époque accepteraient notre mode de vie actuel. Et cela définit d’ailleurs les limites, en termes de vérité, des descriptions historiques destinées aux enfants, forcément expurgées de tout un tas de détails qui leur seraient incompréhensibles ou supposés choquants.
Face à tout cela, peut-être reste-t-il un peu d’intérêt et de dignité à simplement… témoigner ?
Au fil d’une vie, on peut croiser des gens, des lieux, des événements… trop anecdotiques ou pauvres en références pour justifier une entrée dans une encyclopédie comme Wikipédia, mais dont on peut estimer utile de ne pas les laisser sombrer dans l’oubli, et pertinent de leur accorder un peu de visibilité sur la toile… à charge pour d’autres d’en prendre le relai ou pas. Tous les documents et textes présents ici sont (sauf mention contraire) sous licence Creative Commons CC-BY-SA et peuvent donc être librement copiés et réutilisés sous réserves de la citation de leur source.
Témoigner ?
Parmi les très nombreuses raisons qui peuvent amener un visiteur ou une visiteuse sur ce site (en apprendre plus sur moi : qui est-il ? que fait-il ? où vit-il et comment ? Quel âge a-t-il maintenant ? …toutes raisons pour lesquelles il/elle ne trouvera guère de réponse et pour lesquelles je l’invite à me contacter en privé en utilisant le lien figurant en bas de chaque page…), il est un mot que je souhaiterais adresser à ceux et celles que j’ai croisés et avec qui j’ai perdu tout contact, au fil des aléas de la vie, des incompréhensions, des fâcheries, et des blessures même, que j’ai pu leur infliger par ma maladresse, mes imperfections, voire mes silences. À ceux et celles-là, je souhaiterais exprimer mon regret sincère, et l’assurance qu’une reprise de contact serait appréciée.
La vie ou l’expérience peuvent-elles changer les gens ? Je ne sais pas : peut-être faut-il savoir en prendre le risque ?
La vie ou l’expérience peuvent-elles changer les gens ? Je ne sais pas : peut-être faut-il savoir en prendre le risque ?