Gérald ATHANASE

Histoires éphémères…



Musiques - Clés pour découvrir ou apprendre la musique


À supposer que ces pages déclenchent un désir ou une volonté de poursuivre plus avant, que ce soit en découverte, en compréhension ou en pratique musicale : comment faire pour que cela ne reste pas qu'au stade du rêve, et surtout pour éviter de se retrouver dans une impasse ? Quelles sont les démarches qui peuvent proposer une progression continue et limitée par votre seule volonté (ou vos capacités) ?




Comprendre qu'on sort du monde de l'immédiateté pour entrer dans celui de la qualité et de la durée

Soyons clairs : on connaît très ici bien toute la quincaillerie et les trucs nécessaires à la production des résultats pitoyables qu'on entend au quotidien un peu partout. Ils n'ont pas leur place dans cette page, où on parle d'un art, qui s'inscrit dans une histoire et dont l'accès nécessite une initiation (selon la formule choisie par Serge Gainsbourg dans une engueulade célèbre avec Guy Béart).

Tout ce qui vous serait proposé dans ce domaine comme méthode facile ou rapide ne pourrait que correspondre à la première catégorie qu'on peut raisonnablement qualifier de pseudo-musique, comme il existe des pseudo-sciences. Soyez-en conscient et faites votre choix en conséquence : il n'y a pas de continuité entre ces deux mondes et le fait de choisir le premier peut même bloquer définitivement tout accès à l'art musical dans le sens que lui ont donné les musiciens du monde au fil des siècles.
Sans aller
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jusqu'à vous promettre « du sang, de la sueur et des larmes » selon la formule célèbre, on peut quand même vous avertir d'un chemin qui ne doit rien à la facilité, et encore moins à l'immédiateté pour accéder à la musique inscrite dans la tradition des peuples de la terre.

Et c'est vrai quelque soit le genre musical considéré. Comme dans les exemples de la page actualités récentes ci-après (Afrocubism entre autres), les vrais musiciens se reconnaissent entre eux indépendamment de leur culture. Et savent tout autant reconnaître celui qui prétend être ce qu'il n'est pas. Que chacun fasse l'expérience de s'enregistrer et de s'entendre comme les autres l'entendent. C'est une école d'humilité et de patience.

Accepter qu'aucun professeur n'apprend jamais quoi que ce soit à quelque élève que ce soit

…mais que c'est l'élève qui apprend …avec l'aide éventuelle du professeur. Dans le meilleur des cas celui-ci saura proposer des issues aux blocages, définir des étapes intermédiaires, proposer une logique de progression, ouvrir des pistes et proposer des exemples, aider à séparer ce qui est authentique de ce qui ne l'est pas. Il partagera son expérience, ses connaissances, mais la progression ne dépendra, in fine, que de l'élève (capacités, mémoire, temps passé, rigueur…).

On ne peut pas totalement se passer de professeur, du moins dans la durée : il est nécessaire pour corriger les défauts, éviter les impasses, mais il ne doit intervenir que ponctuellement, après que l'élève ait réalisé par lui-même une progression significative (qui peut être hebdomadaire, mais personne n'est obligé de suivre cette périodicité traditionnelle : la consultation du professeur est essentiellement une affaire de besoin créé par les progrès effectués).

Et il faut choisir quelqu'un en qui on ait une confiance sans faille, du respect voire de l'admiration. Le professeur est censé avoir un recul qui lui permet d'anticiper les éventuelles erreurs de l'élève. L'élève n'ayant pas cette capacité (n'ayant pas encore cette connaissance), doit l'accepter et n'a pas à le discuter. D'où l'importance de bien choisir son « maître » (son pédagogue en fait).

Nadia Boulanger
S'il ne fallait en choisir qu'un exemple, ce serait celui de Nadia Boulanger, considérée comme le plus grand professeur de musique du XXe siècle et qui a eu, parmi ses 1200 élèves des personnalités aussi diverses que Georges Gershwin, Daniel Barenboïm, Astor Piazzola, Michel Legrand ou Quincy Jones ! La chance veut qu'on dispose sur YouTube, d'un film de 53 minutes réalisé par Bruno Monsaingeon à l'occasion de ses 90 ans. On la voit continuer à enseigner à 90 ans passés, et on peut partager à la fois le sentiment de comprendre enfin la musique à son contact, et une immense humilité face à une telle personnalité.

C'est aussi l'occasion pour dire tout le bien qu'il faut penser des écoles de musique et des conservatoires municipaux et de région en France, qui assurent pour un prix modique une formation d'une qualité qui ne varie pas. Dans le cas, évidemment, où l'instrument, le genre ou la démarche qu'on s'est choisis y sont enseignés !

S'imprégner de la culture musicale authentique correspondant à ses choix

Certaines cultures véhiculent encore leur musique, au quotidien et dans tous les aspects de la vie, qui imprègne les enfants dès leur plus jeune âge. Chez les pygmées Aka par exemple : et quand on a été bercé ainsi quand on était bébé (car il s'agit bien d'une berçeuse !), nul doute qu'on ait en matière de rythme (et de chant diphonique !) un bagage bien différent de celui d'un enfant bercé par « do-do l'enfant do ».

Dès qu'on s'éloigne des musiques acceptées comme intéressantes, même à la marge, par le music-business, on entre dans des univers où il va être de plus en plus difficile de trouver les bonnes références et de distinguer l'authentique de la pâle imitation. D'autant que ledit music-business y puise aussi allègrement pour « faire semblant », brouillant allègrement les cartes de celui qui cherche.

Quelles pistes proposer ? Se méfier déjà. Vérifier si celui qui prétend parler d'autorité est, ou non, coopté par les musiciens du cru, par les natifs de la culture considérée…

Et une fois trouvée la bonne source d'inspiration, en avaler jusqu'à plus soif : il s'agit de rattraper des années d'imprégnation culturelle voire de contrarier des années d'une culture non compatible.

Le nombre de joueurs de claviers d'origine française capables d'intégrer instantanément un orchestre africain doit se compter sur les doigts d'une main, guère plus (mais il en existe et en voici un, invité à l'Institut des cultures de l'Islam). L'avance des africains sur nous en matière rythmique est absolument considérable et très difficile à combler, sans parler des gammes, des modes et de l'expression vocale.

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Rien n'est inaccessible, rien n'est interdit. Mais quand on est issu, en bons français, d'une culture qui frappe des mains sur le premier et le troisième temps, à la manière d'une marche militaire, au lieu de marquer le contretemps (l'after-beat) qui est la base des musiques rythmées occidentales modernes, il y a un gros travail d'imprégnation et d'apprentissage à prévoir ! (et il reste très léger par rapport aux rythmes africains véritables, auxquels on pourrait ajouter les rythmes orientaux, indiens, maghrébins... !)

Débusquer les plagiats, les travestissements, les usurpations, les emprunts

Dans son livre En avant la zizique, Boris Vian s'était fait une spécialité d'inclure de manière liminaire dans chaque chapitre une question sur une « ressemblance » troublante entre différents airs à la mode de son époque.

Il serait utile mais long et pas forcément à sa place ici, de citer la liste jamais close des véritables vols et trahisons
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commis par le music-business « occidental » depuis son avènement dans les années 60. À quoi il faudrait ajouter tout le travail des « nègres » (comme on appelle ceux qui écrivent contre rémunération pour d'autres qui s'approprient leur travail), et des co-auteurs (bel euphémisme).

Trahisons qu'il faudrait distinguer de l'inspiration, des reprises, des hommages, des variations, des interprétations nouvelles qui peuvent être faites d'une œuvre originale (Variations Diabelli de Beethoven, Variations sur la ci darem la mano de Chopin…).

Ainsi que de la distinction entre droits d'auteurs et copyright anglo-saxon, passage (retour !) dans le domaine public, et licences en partage ouvert (creative commons par exemple ou copyleft).

Remarquer incidemment que plus une musique est ancienne (ou s'inscrit dans une tradition ancienne) et plus elle est simple d'accès

C'est une chose importante à connaître car intuitivement on craindrait le contraire ! La musique médiévale, par exemple, qui paraît lointaine, sans lien avec ce qu'on connaît, a tendance à faire peur, à inquiéter, à être supposée d'accès difficile, théorique, cérébral.

En y réfléchissant pourtant : l'évolution ne fait que complexifier les choses. En les prenant à rebours elle ne peut que les simplifier ! Et cette musique (comme beaucoup de musiques de tradition populaire), s'avère en effet infiniment simple et accessible.

Accepter d'apprendre le langage de communication (et la logique de fonctionnement) des musiciens du genre considéré

Ne revenons pas sur la très grande diversité des genres musicaux, qui s'illustrent dans le monde entier de toutes les manières imaginables (mais n'hésitons pas à aller les explorer et à considérer ces liens et en particulier ce portail wikipédia « Musiques du monde » comme « clés » d'accès essentielles).

Chaque genre musical a ses codes, son histoire, ses modes de transmission. En général plus ou moins exclusifs les uns des autres (mais avec des passerelles ouvertes, comme on a pu le montrer entre le Mali et Cuba dans la page sur les actualités récentes).

Passerelle n'est pas voie unique ! Et une bonne connaissance de notre musique classique occidentale n'autorise à aucune vérité supérieure (sinon impérialiste et raciste) qui s'appliquerait de manière descendante aux autres musiques.
Il est malheureusement trop fréquent d'entendre des professeurs classiques prétendre « faire du jazz »… ou du blues en expliquant qu'ils ont analysé le problème,
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que le blues fait douze mesures à quatre temps, sur trois accords de septième… s'autorisant alors à tout jouer sur cette base. Les mêmes mis face à une grille de blues suédois ou à un traditionnel de Robert Johnson deviennent blêmes…

…là où les bluesmen, si on leur posait la question, répondraient qu'il s'agit d'abord et avant tout de l'expression d'un certain état de mélancolie. La page wikipédia sur le blues en donne une idée, de même que l'ouvrage « Au cœur du Blues » de Dave Rubin, fort bien illustré et mis en page dans une excellente traduction française (😇), et au sein duquel on trouvera les meilleures références du blues électrique de Chicago.

Certaines musiques sont de tradition orale. D'autres sont de tradition écrite mais dans des systèmes qui leur sont propres (la musique japonaise traditionnelle, par exemple). D'autres, enfin, plus largement répandues, utilisent un système normalisé qu'on appelle improprement solfège. On le reverra dans une page dédiée, ce système n'a rien de spécial, d'exotique, d'imposé, ni de difficile. C'est simplement le langage que les musiciens se sont choisi au fil des siècles pour communiquer entre eux. Ses incohérences ou difficultés apparentes ne sont que le reflet de cette histoire qui participe, elle aussi, à la compréhension de ce qu'est la musique aujourd'hui.

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L'écriture et la lecture de la musique n'est pas plus optionnelle pour un musicien que la lecture ou l'écriture du français ne l'est pour un acteur de théâtre : choisir de s'en passer créera les mêmes limites, les mêmes incapacités dans les deux cas. Bien sûr on connait des acteurs ayant tourné dans des langues qu'il ne connaissaient pas (en phonétique), d'autres qui apprennent/retiennent tout par cœur et dont certains pourraient être illettrés, qui sait ! On connaît aussi des musiciens de génie qui n'avaient pas appris ce langage (mais en avaient intégré en fait tous les principes !).

Laissant chacun libre de ses choix, on soulignera seulement qu'à se prendre dès le départ pour un génie, on peut se heurter à une dure réalité, et que l'apprentissage d'un langage commun pourrait être, pour l'apprenti, de simple réalisme utilitaire.

Se poser la question de l'utilité (et de l'utilisation qui est faite) de la musique


Ayant mis de côté définitivement, dans la page-titre, tout ce qui avait rapport avec le fait de se faire valoir sur scène en utilisant la musique comme prétexte, il reste tout un tas d'utilisations possibles de la musique :

- au plan historique la musique est certainement issue, à la préhistoire, d'une extension des articulations de la voix humaine (qui s'illustre de nos jours dans le langage et dans les accents qui varient entre régions). À ce titre elle a certainement eu depuis fort longtemps un rôle de communication. Elle a ensuite pris un peu partout une utilité liturgique et/ou en rapport avec la danse et le rythme, puis dans l'expression des sentiments (liée à la poésie). Sous cette forme elle continue à vivre dans de très nombreuses cultures du monde (monodies rythmées), et il est parfaitement possible de s'inscrire dans la continuité de cette tradition, que ce soit pour en tirer un plaisir de mélomane ou la pratiquer.

- la bascule dans la polyphonie à la fin du moyen-âge en Europe occidentale a ouvert un champ d'exploration fabuleux, qui a contaminé tous les genres musicaux, liturgiques ou profanes, aristocratiques ou populaires, et qui s'est poursuivi à travers de nombreux métissages entre musiques africaines et européennes, sud-américaines, maghrébines et orientales… Là encore on peut s'inscrire comme on le souhaite dans la poursuite de telle ou telle démarche, dans la pratique d'un instrument (et l'apprentissage de son répertoire), incluant en groupe ou en orchestre.

- Au moment où l'apprenti accède à un certain niveau de qualité se pose à lui la question de l'utilisation qu'il souhaite en faire ! S'agit-il d'un plaisir solitaire ou souhaite-t-il le partager, et si oui dans quelles conditions ? Partage de manière anonyme (au sein d'un groupe par exemple, d'une chorale ou d'un orchestre) ou en soliste désireux de se mettre en avant ? Quel est l'intérêt de la musique vivante par rapport à la musique enregistrée à l'ère des possibilités technologiques illimitées ? (cf. l'attitude de Glenn Gould ayant cessé tout concert public après seulement neuf ans d'une carrière de concertiste au plus haut niveau et les raisons qu'il a invoquées pour cela). À quoi rime d'ailleurs musicalement un méga-concert du « pape du synthétiseur » si ses instruments mégalos et à fort impact visuel ne sont branchés sur rien et si il joue, en fait, en playback !

Pour autant le spectacle musical peut continuer à avoir une légitimité mais sous quelles conditions ? Écrit ? Improvisé ? Utilisant des techniques de spatialisation ? On pense (entre autres !) aux dispositifs scéniques de Répons (Pierre Boulez), ou d'Urban Sax, ou au techniques de fronts d'ondes sonores (Wave Field Synthesis) explorés actuellement à l'Ircam, tous dispositifs impossibles à reproduire chez soi et qui peuvent conserver un intérêt spécifique à un spectacle live. On pense aussi à des techniques de suivi de partitions proposées par les logiciels Max/MSP ou Pure Data qui permettent à un traitement en temps réel de proposer à chaque nouvelle exécution une œuvre différente…

- À ce point nous avons surtout parlé d'interpréter une musique existante. Cette interprétation a pris, au fil des siècles et des genres musicaux, bien des formes différentes, une certaine liberté étant laissée ou pas à l'interprète par le compositeur (incluant en musique baroque, par exemple, où le chiffrage était tout à fait équivalent à ce qu'il est en jazz !), et où les limites de la partition écrite (et l'absence du compositeur décédé pour préciser comment il fallait la comprendre) lui laissaient également une marge de manœuvre importante. Ces limites ont été en partie abolies par l'émergence du numérique et du standard MIDI en 1983, on le développera ailleurs.

Toujours est-il que le choix de l'apprenti peut aussi se porter sur la création originale, la composition, pour laquelle nous renvoyons principalement à la page wikipédia dédiée, avec simplement cette remarque qu'il s'agit à la fois d'une technique (multiple, dépendant du genre), et d'un art (où l'esthétique intervient), et dont le résultat s'adresse à un public supposé qu'il convient de définir (et de satisfaire), ...même si c'est par projection dans l'avenir faute de participants dans le présent.

- Il reste enfin à envisager la musique sous une forme utilitaire, qui peut avoir ses raisons et sa légitimité : musiques à danser, musiques de circonstances, musiques d'accompagnement, musiques utilisées dans un but thérapeutique… la boucle se bouclant avec les musiques ou sons hallucinogènes, qui sortent du champ de l'art musical pour revenir à celui d'une culture des sensations fortes, et qu'on ne cite que pour situer que si, comme c'est le cas pour beaucoup de substances médicamenteuses, l'excès peut être nocif, une utilisation bien dosée pourrait se révéler à la fois efficace et bénéfique (musicothérapie).

Cette page n'est pas close !

Par rapport au projet initial, elle a déjà donné quelques pistes : liens vers des structures d'enseignement, vers un portail de connaissances, à quoi s'ajoute l'encadré ci-dessous qui va en proposer encore d'autres.

On a surtout mis en garde contre d'éventuelles impasses …ruelles dont l'entrée pourrait être surmontée de la devise : « au-delà de cette limite perdez tout espoir de jamais pouvoir jouer de la musique avec d'autres musiciens » (en tout cas des musiciens authentiques).

Elle s'articule naturellement avec les autres pages de ce chapitre et en particulier celle consacrée à la découverte de quelques instruments de musique, celle consacrée à la théorie de la musique et celle proposant des exemples musicaux situés en dehors du music-business.


En matière de ressources pour un apprentissage de qualité « supérieure » en musiques modernes, deux liens importants ne sont pas couverts par ce qui précède :

- le
Berklee College of Music de Boston (USA) dune part,
- le
CIM (Centre d'Information Musicale) de la rue Doudeauville à Paris 18e, d'autre part.

L'un et l'autre partagent les mêmes caractéristiques :

-
une ancienneté et une légitimité indiscutables et (respectivement 1945 et 1976), avec un palmarès d'anciens élèves et professeurs absolument sans équivalent.
-
un coût (investissement) élevé, avec un quota d'heures de cours et de travaux personnel tel qu'il faut plus qu'un temps plein pour en faire le tour. Corolaires : non seulement il faut accepter d'y consacrer un budget exclusif et un plein temps, mais un niveau technique minimum est requis dès le départ pour en tirer vraiment parti.
-
leur histoire est celle d'écoles « de jazz » sur le thème « qui peut le plus peut le moins » (comprenne qui veut, mais c'est évident pour tous les musiciens authentiques), ceci dit, elles sont désormais dédiées à toutes les musiques (et technologies) modernes, sans limitation.
- qu'on sorte de l'une ou de l'autre, en fin de cursus, on est un musicien professionnel accompli capable d'assumer toutes les « casquettes » possibles dans le métier, incluant mais sans limitation, direction d'orchestre, arrangements et orchestrations, séances de studio etc.

(note personnelle : au moins un collègue infirmier de l'établissement où je travaille a démissionné pour intégrer le CIM, et s'en est déclaré très satisfait, ...déçu seulement de ne pas avoir pu assumer l'énorme charge de travail demandée, incluant le rattrapage de niveau !)


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Il ne s’agit là que de deux exemples. Une page spécifique viendra proposer une liste plus exhaustive de sites dédiés à la pratique instrumentale : revendeurs, constructeurs, luthiers, librairies musicales etc.